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Quelle attitude face à la néophobie alimentaire des 18-24 mois ?

Quelle attitude face à la néophobie alimentaire des 18-24 mois ?

Il n'est pas rare que les enfants, autour de 18 mois et jusqu'à 2 ou 3 ans, voire plus, refusent de manger des aliments qu'ils ne connaissent pas. Il s'agit de néophobie alimentaire : comment y faire face, en tant qu'ass mat, avec les enfants que vous gardez ? Voici quelques conseils pour retrouver la sérénité au moment des repas.

Pourquoi la néophobie ?

Assiette repoussée, tri et examen minutieux des aliments, mastication particulièrement longue, grimaces de dégoût, refus de goûter aux aliments, d'ouvrir la bouche... tous ces comportements à table sont le signe d'une néophobie infantile.

La néophobie coïncide avec la fameuse période du "non", qui démarre vers 18 mois chez les tout-petits. Elle n'implique pas nécessairement que les enfants sont et seront difficiles en matière d'alimentation, lorsqu'ils seront plus grands : il s'agit plutôt d'une étape, finalement assez classique, dans le développement du goût, qui peut durer de plusieurs semaines à quelques mois.

Que faire en cas de néophobie ?

Pour commencer, il ne faut surtout pas insister, ni forcer l'enfant à manger, et encore moins le punir. Vous risquez d'obtenir de mauvais résultats, et la situation pourrait même empirer. 
Il est donc préférable d'instaurer un climat serein et agréable, qui sera, en principe, plus propice à l'appréhension de ces nouveaux aliments.
De plus, la présence des autres enfants que vous gardez pourra - peut-être - inciter l'enfant à goûter malgré tout.

Le plus important pour arriver à surmonter cette néophobie, sera avant tout d'arriver à rassurer l'enfant dérouté par la nouveauté dans son alimentation.
Pour ce faire, plusieurs possibilités, à tester, s'offrent à vous : montrer les aliments à l'enfant lorsque vous allez faire les courses, l'associer à la préparation des repas, lui montrer un imagier / des petits livres parlant de nourriture.

Est-ce inquiétant ?

Normalement, au bout de quelques essais, les enfants finissent par accepter de goûter... mais si vous constatez que ce n'est pas le cas et que l'enfant s'enferme dans son refus, voire que sa santé s'altère, prenez le temps d'en parler avec les parents, et de voir comment ils pourraient se faire accompagner par un médecin le cas échéant.

Avez-vous déjà rencontré ce genre de situation ? Comment avez-vous réagi ? Racontez-nous votre expérience !

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